jeudi 11 août 2011

Le Crash des Titans - Episode 4 (le vendredi 5 août 2011)

Episode précédent : l'Amiral Obama avait du lâcher du lest et faire des concessions aux milliardaires de première classe du Titanic, en échange de leurs valises de dollars en billets à brûler dans les moteurs. En effet, il s'était avéré que les compteurs de vitesses étant truqués et peu fiables, que la vitesse du Titanic était quasi-nulle, alors que c'était le seul moyen pour le navire de continuer à flotter.

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Pendant ce temps, à bord du Hindenburg, c'était encore le branle-bas de combat. En effet, après la grande fête donnée pour la guérison du quartier-maître Papandréou, tout le monde s'était réveillé avec la gueule de bois. Je rappelle que la peste bubonique attaque les organes et notamment les poumons (bon j'en sais rien ...). On avait procédé rapidement à l'ablation d'un demi-poumon sur chaque membre de l'équipage pour former un gros organe qui fut mis sous cloche de verre et qui permettait au quartier-maître Papandréou de respirer. Mais il y avait plus grave que la gueule de bois : il s'était déclaré de nouveaux cas de peste buboniques. Le capitán Zapatero avait eu un bubon dans la nuit, et le commendatore Berlusconi en avait eu deux, à la surprise générale.

Cela faisait longtemps que les médecins n'avaient pas vu de cas de peste bubonique. Les docteurs Fitch et Moody, qui pratiquaient une médecine bon marché dite "Standard & Pauvre" (ou S&P) faisaient régulièrement un bilan, en comptant les bubons. Cette médecine ne servait pas à grand chose, car elle était limitée aux diagnostics, et ne proposait pas de traitement, à part éventuellement des régimes. Mais elle avait l'intérêt de pouvoir s'appliquer à n'importe qui, y compris des gens standards (comme vous et moi ….) ainsi que des pauvres (comme vous et moi, bientôt …). Ceux qui avaient des bubons étaient mis aux régime immédiatement et n'avait plus droit à l'andouillette AAA pour le petit déjeuner.

Mais le docteur Barroso, qui affirmait être un ancien maçon contestait les diagnostics des docteurs Fitch et Moody. Lui et un grand nombre de membres de l'équipage, notamment les officiers supérieurs, prétendaient que les bubons n'avaient rien à voir avec la peste, que Fitch et Moody avaient de mauvais thermomètres, et qu'ils étaient eux-même infestés de maladies vénériennes qu'ils avaient probablement transmises à plusieurs membres de l'équipage.

Mais la crise faisait rage, il fallait éviter plus de contagion et prodiguer rapidement des soins à Zapatero et Berlusoni. Les réunions allaient bon train, mais, faute de place dans le dirigeable, elles se faisaient deux à deux dans les chambres, ce qui fait qu'on avait du mal à être informé de ce qui se passait. Le Major Cameron s'était enfermé dans sa chambre et ne voulait voir personne. Le capitaine de vaisseau Sarkozy avait le mal de l'air et fixait sa vue sur l'horizon, au parallèle 20°12'. Le Major Christine (Lagarde) avait fait une chute après s'être pris les pieds dans un Tapy, et avait sali son beau tailleur avec du champagne. La colonelle Merkel avait verrouillé son stock d'andouillettes AAA, celui de sa consommation personnelle, pour éviter toute infection et par peur de manquer. Le docteur Barroso criait dans les couloirs qu'il fallait au plus vite augmenter la taille du poumon commun : "Le poumon ! Le poumon vous dis-je !" assénait-il .... Seul, le maître-queux DSK (Dominique Stroganoff-Kebab), n'avait pas à se soucier de tout cela, occupé qu'il était d'étudier les différents moyens de s'enfuir du fond de cale où on l'avait jeté sur le Titanic.... Pendant se temps, faute de carburant, de gouvernail et d'équipage opérationnel, le Hindenburg perdait rapidement de l'altitude au rythme de 3 à 5 pieds par seconde. En bas, on pouvait voir aussi le Titanic s'enfoncer lentement.

Les idées fusaient : il fallait augmenter la taille du poumon, l'alimenter avec l'hélium provenant du ballon... Certains préconisaient d'injecter directement de l'hélium dans le moteurs. D'autre voulaient siphonner ce qui restait de whisky pour soûler l'équipage et lui donner du courage, certains même voulaient se servir du nouveau poumon pour en faire du carburant à partir de la matière organique. En fait, on ne savait plus très bien à quel problème il fallait s'attaquer en premier .... De plus, le vieux commodore Trichet ne voulait pas entendre parler de toutes ces "idées" car ce n'était pas pas comme cela qu'il avait appris les choses à l'école aérostatique.

Lui, il avait juste un bouton qu'il pouvait actionner sur + ou -. S'il actionnait le +, il envoyait de l'air dans les moteurs. S'il actionnait le -, il envoyait de l'air dans le poumon. C'était tout ce qu'il était capable de faire. Quoiqu'il arrivât, sa mission était de faire en sorte que la différence de température entre les malades et les bien-portants ne dépasse jamais deux degrés. C'était très difficile car son bouton n'y pouvait en fait pas grand chose, mais il prenait son rôle très à cœur, regrettant pourtant de n'avoir pas pris sa retraite de la marine aérostatique plus tôt ...

Bref, le confusion était à son comble.

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